Début du défi

Pelouse de Columbia University

18h30. Je fais un pari fou : tester toutes les pelouses de New York. Pour cela, faire un tour des parcs, exhaustif (la pelouse de Columbia ne compte pas vraiment). Enregistré au compteur pour la journée : Union Square, Washington Square, Riverside (square ?). La règle du jeu/ défi ne précise pas combien de temps l’on doit être assis pour que la réussite du défi soit actée.

Passée par Union Square à l’heure du lunch : une foule certaine dans une attitude décontract’. L’heure est à la recherche du kharma, au peaufinement du bronzage et peut-être à la dégustation. Quelle chance ces jours d’été à la traîne ! … Toute la vie sera pareille à ce matin… C’est tout le mal que l’on se souhaite.

19h30. J’ai quitté la pelouse de Columbia, un petit vent frais facteur de départ. Je voulais trouver une terrasse, j’ai préféré l’intérieur chauffé à la bougie d’une petite trattoria. Quelque part entre la 112e et la 113e rue, sur Broadway. J’ai trouvé aujourd’hui quelque chose que je n’aime pas à New York ; il faut le mentionner, car c’est rare. Alors pourquoi cette odeur de hot-dog flotte-t-elle partout sur la ville ? Hein ? Je vous le demande…

En me promenant aujourd’hui, croisés au détour des rues, plusieurs hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, cherchant de quoi manger au fond des poubelles. Au milieu des richesses indécentes affichées à New York, ils rappellent phares à la pâle lumière que l’American Dream est une médaille au triste revers.