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Par des détours sinueux
8 octobre 2006

On inspire....

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Penelope, Lexington Avenue

11h30. Il est temps de s’attaquer à mon petit-déjeuner. Ces premières heures newyorkaises me rappellent à quel point je me sens bien ici. Parcourir ces rues inlassablement. Un appareil photo à la main. New York est une ville à photographier. Sous toutes les coutures. Si je ne faisais que m’écouter, je n’arrêterais jamais. Tant de choses à saisir. Des perspectives à n’en plus finir, des fourmillements incessants, des couleurs à tout coin de rue.

New York ressemble à ce que j’aime le plus ce matin : jazzy, ensoleillée, souriante. Quand le serveur de Penelope me parle, je loupe un mot sur deux. Mon anglais doit encore être dépoussiéré. Je mange un muffin anglais avec omelette et bacon. Pourquoi s’imagine-t-on que les New Yorkais sont des gens stressés ? Il est bientôt midi. Chez Penelope, on vient d’arrêter de servir le petit-déjeuner. Toute fenêtre ouverte, parquet vieilli, lattes en bois bleu ciel sur le mur et ventilateur de plafond en forme de feuilles de palmier, nous nous laissons glisser dans la journée. Des petits discussions sans importance (ou peut-être importantes mais je ne les écoute pas, sûrement l’environnement incite à la la légèreté)., et un compagnon de banc et de fortune, en train d’écrire lui aussi. Il s’agit peut-être d’une thèse sur la fiscalité, mais j’imagine plutôt une thèse sur une jeune femme vivant à Greenwich Village ….

                                                                                                                                    

IMG_0871(Artiste, elle vit avec son point rouge et observe chaque jour les rayons du soleil à travers l’aquarium juste avant d’aller passer l’après-midi sur la Great Lawn, écoutant les babillements des enfants, le chant des oiseaux, les cris des étudiants torse nu jouant au freesbee, au football américain. Dans l’herbe tendre allongée sur le dos, elle se plonge dans le ciel, se retourne sur le ventre les yeux à ras de gazon, s’immerge dans l’océan vert, absorbe toute l’énergie qui règne ici. Se relève sereine et forte.)

On m’amène l’addition, finies les divagations (est-ce que l’argent finit toujours par tuer les beaux sentiments ? ). It’s time to go on.

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